1820-2020 : l’Opéra fête son Bicentenaire ! L’Opéra vous invite à retracer ses 200 ans d’histoire. Chaque semaine, un épisode vous fera voyager dans le temps.
L’Opéra prend de la hauteur
Depuis deux siècles, transformations et (ré)aménagements, à l’intérieur comme à l’extérieur, ont ponctué l’histoire du Théâtre Royal. Nous sommes dans les années 2000, et d’autres besoins apparaissent. L’idée fait petit à petit son chemin. Et, en 2004, commence à germer un nouveau projet de restauration et de modernisation du Théâtre. Être à la hauteur des nouvelles ambitions techniques et technologiques fera prendre de la hauteur… Alors quels sont les secrets que cache cette mystérieuse rehausse ?
Un agencement aux avantages multiples
Ce projet s’annonce ambitieux et comporte de nombreux défis dont un majeur : le temps ! Deux ans pour un lifting intégral, moderniser le tout et s’agrandir… Le chantier débute en 2010. Impossible de s’étendre latéralement, donc l’édifice doit prendre de la hauteur et passe de 5 à 9 étages. Outre des bureaux, une salle de réunion, un réfectoire et des loges, cette rehausse comporte deux atouts supplémentaires de taille. L’Opéra pourra enfin compter sur une salle de répétition et de prestige dont les dimensions au sol sont les mêmes que celles de la scène. Ensuite, cette extension permettra également d’augmenter le volume de la cage de scène, la partie au-dessus de la scène non visible aux yeux du public, pour des réalisations encore plus époustouflantes. Le cadre de scène s’ouvre, offrant une visibilité considérablement améliorée aux spectateurs. D’un point de vue technique et pratique, ces changements permettent l’installation d’un gril au-dessus de la scène, sur lequel les techniciens peuvent se mouvoir sur un plancher technique sécurisé pour la manipulation des décors.

Une robe minutieusement étudiée
De l’extérieur, l’extension offre une autre dimension et des perspectives nouvelles au Théâtre. Ce nouvel habillage ainsi que les façades sont étudiés avec soin et revêtent quelques secrets. La partie visible se présente sous la forme d’un claustra métallique, c’est-à-dire une cloison ajourée qui filtre la luminosité extérieure pour gérer de manière naturelle l’ensoleillement dans la salle de répétition et les locaux. Cet habillage nuance également la démarcation entre l’ancien et le nouveau bâtiment. En-dessous, la façade est constituée de plusieurs couches distinctes. D’abord pour des questions thermiques mais surtout acoustiques afin d’isoler la cage de scène et la salle de répétition de l’environnement extérieur. D’ailleurs, entre le claustra et la façade se cachent des passerelles techniques permettant l’accès à une circulation extérieure notamment pour la maintenance du bâtiment.

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