2020-2021

Durée

02H30

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Livret de Jules-Henri VERNOY DE SAINT-GEORGES et Jean-François-Alfred BAYARD

Dernière représentation à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège : avril 1991

Surtitrage en français et en anglais.

Version concert, mise en espace.


Rythme enlevé, personnages campés de manière efficace et rapide, dynamique claire définissent les grandes lignes de La Fille du régiment, version concert-mise en espace. Chaque interprète peut approfondir la force des dialogues et l’accompagner par un travail naturel sur les jeux de regard pour rester au plus près du tempérament des personnages avec virtuosité, humour et sincérité.

L’histoire

Dans le Tyrol vers 1815, la jeune Marie a été recueillie par un régiment de soldats. Elle est devenue sa mascotte et sa vivandière. Elle aime un jeune Tyrolien, Tonio, qui n’hésite pas à intégrer la troupe pour épouser la belle. Retrouvée par sa mère, la marquise de Berkenfield, Marie est éduquée au chant et à la danse afin d’épouser un aristocrate digne de son rang…

La belle vivandière

La Fille du régiment est le premier opéra-comique de Donizetti. Composée en français en 1840, l’oeuvre fut donnée plus de mille fois sur la scène de l’Opéra Comique à Paris en l’espace d’un siècle ! Un tel succès résultait des moyens mis en oeuvre pour séduire un public français dont le goût était porté vers la parodie des rapports entre les paysans, les soldats et la noblesse rurale, le tout teinté, avec humour, de scènes bucoliques et de simulacres militaires annonçant l’avènement de l’opérette et de son dieu, Offenbach !

L’histoire d’amour qui unit la belle vivandière, Marie, et son prétendant, Tonio, est prétexte à un feu d’artifice d’airs périlleux et de duos lyriques inégalables. Rien que dans l’aria de Tonio, « Pour mon âme, quel destin », surnommé l’Everest de l’art lyrique, le ténor enchaîne pas moins de neuf contre-ut !

Si le succès de La Fille du régiment est lié à la représentation idéalisée de la vie militaire durant les guerres napoléoniennes, le final heureux, où résonne le vibrant « Salut à la France » de Marie est devenu, dans les salles lyriques de l’Hexagone, un second hymne national.