2019-2020

Durée

02H40

Livret d’Eugène CORMON et Michel CARRÉ

Production

  • Opéra Royal de Wallonie-Liège
  • Opéra Comique
  • Opéra National de Bordeaux

Dernière représentation à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège : avril 2015


L’histoire

Sur une plage de Ceylan, une rivalité amoureuse risque de mettre à mal le serment d’amitié entre Zurga et Nadir, épris de la même femme, la prêtresse Leïla. Voilée et chargée de veiller sur les pêcheurs de perles, elle est accompagnée du grand prêtre de Brahma. Nadir reconnaît son chant envoûtant et lui déclare sa flamme déclenchant la colère de son rival.

Je crois entendre encore…

À vingt-quatre ans, Georges Bizet n’est déjà plus un débutant en matière d’art lyrique. Il a à son actif plusieurs œuvres destinées au théâtre musical, domaine pour lequel il sentait une véritable attirance. Ainsi, lorsqu’il reçoit le livret des Pêcheurs de perles en juin 1863 des mains de Léon Carvalho, directeur du Théâtre-Lyrique, il s’en empare aussitôt et compose sa partition en moins de deux mois.

C’est chez Gounod que l’auteur de Carmen apprend la transparence et la couleur unique de la vocalité française. Opéra-comique précurseur du vérisme, Les Pêcheurs de perles est une œuvre à la sensualité exotique typique de l’orientalisme fantasmé du XIXe siècle.

Ajoutons-y la pureté redoutable du timbre qu’une jeune prêtresse doit déployer dans l’inoubliable « Me voilà seule dans la nuit », les qualités vocales exceptionnelles de Nadir, un ténor lyrique si délicat dans la fameuse romance « Je crois entendre encore », la souplesse d’un Zurga, baryton autoritaire et chantant, et l’on obtient un sublime trio de charme profondément bouleversant.


L’introduction aux spectacles : Lever de rideau

Toutes les représentations d’opéra sont précédées d’une introduction didactique ouverte à tous. Le rendez-vous est fixé 30 min avant le début du spectacle, en compagnie d’un conférencier, pour une présentation pertinente de l’œuvre.