« Je n’avais pas le moindre contact avec la musique classique. J’avais entendu parler d’un Pavarotti, d’un Domingo, mais je n’aurais jamais pensé les écouter un jour.» Marcelo Álvarez

C’est en 1992, à trente-deux ans, que son désir irrépressible de chanter le conduit à prendre de sérieux cours d’art lyrique. Son immense talent fut alors découvert par Luciano Pavarotti et surtout Giuseppe Di Stefano, qui l’amena en Europe, en 1995, où il fit ses débuts dans La Sonnambula de Bellini à La Fenice de Venise.

Le ténor argentin Marcelo Álvarez figure aujourd’hui au rang des chanteurs lyriques les plus prestigieux. Acclamé dans toutes les maisons d’opéra du monde, il est né à Córdoba dans un milieu qui ne s’intéressait pas à la musique classique. Même s’il avait, à l’âge de 5 ans, débuté quelques leçons de chant, ses études en économie l’en éloignèrent vite au profit de la direction de l’usine de meubles familiale.

À l’âge de 32 ans, il étudie l’art lyrique, gagne plusieurs concours et débute à Venise en interprétant le rôle d’Elvino dans La Sonnambula de Bellini, puis dans celui d’Alfredo dans La Traviata de Verdi à Gênes. Depuis lors, sa carrière l’a conduit de Paris à New York en passant par Londres, Tokyo, Berlin ou Milan…

Son vaste répertoire se caractérise surtout par plus de 40 grands rôles de l’opéra romantique italien et français et les grands chefslyriques se le disputent. Il a collaboré avec les prestigieux James Levine, Zubin Mehta, Lorin Maazel, Gianandrea Gavazzeni, Claudio Abbado, Riccardo Muti, Riccardo Chailly, Antonio Pappano…

Il a également une discographie très impressionnante avec pas moins de 30 enregistrements avec les labels les plus importants dont Sony et Decca. Pour ce concert, Marcelo Álvarez sera accompagné par la talentueuse soprano Maria Aleida.

Le Programme

Partie I

• G. Donizetti, Sinfonia da Anna Bolena
• R. Zandonai, Giulietta e Romeo, “Son io, Giulietta!”
• G. Donizetti,  Anna Bolena  “Chi può vederla”
• G. Bizet, Carmen, “La fleur que tu m’avais jetée”
• Intermezzo Manon Lescaut
• U. Giordano – Andrea Chenier “O Pastorelle, addio”
• F. Cilea, L’Arlesiana, “Il lamento di Federico”
• Intermezzo “Fedora”
• G. Puccini Introduzione e “E lucevan le stelle”

Partie II

• J. Gimenez, La boda de Luis Alonso (Intermedio)
• G. Verdi, La Traviata, “Noi siamo zingarelle”
• A. Piazzolla, “Milonga del Trovador”
• C. Gardel – A. Le Pera, “El dia que me quieras”
• Sotullo/Vert, “La leyenda del beso”
• G. Verdi, Macbeth, “Che faceste”
• F. Moren Torroba: “Adios, dijiste” (Maravilla)
• P. Sorozábal: “No puede ser” (La tabernera del puerto)

• AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL BELGE ET DE BEL ARTS FUND