Opéra 2023 - 2024

I Capuleti e i Montecchi

Vincenzo Bellini

Durée

02H45

Langue

Italien

Surtitres

FR • NL • EN • DE

A voir

Tous publics

L'histoire

« L’univers lyrique italien du XIXe siècle obéissait au principe qui régit Hollywood : un compositeur ne valait que ce que valait son dernier opéra. […] Bellini se devait d’effacer l’échec de Zaira en produisant séance tenante un opéra à succès. » Piotr Kamiński, Mille et un opéras, 2003


HISTOIRES DE FAMILLES
AMANTS DE VÉRONE
SOMBRE
PASSIONNEL


Livret de Felice Romani

Dans la belle Vérone du XIIIe siècle, les Capulet (Guelfes) et les Montaigu (Gibelins) s’affrontent sans merci. Malgré le contexte hostile, Giulietta, qui doit épouser Tebaldo, est amoureuse de Romeo, jeune homme du clan adverse. Mais la haine entre les ennemis est plus forte que l’amour. Les jeunes amants trouveront la mort, point final de cette terrible tragédie.

À la recherche d’un nouveau succès, Bellini accepte, en ce rude hiver vénitien de 1830, de composer un nouvel opéra en l’espace de six semaines, pour le Théâtre de La Fenice. Collaborant avec l’excellent librettiste Felice Romani, le sujet choisi raconte les amours interdites entre deux jeunes amants issus de familles et partis politiques opposés, les Guelfes et les Gibelins, un livret déjà mis en musique sous le titre de Giulietta e Romeo par Nicola Vaccai, un rival de Bellini.

I Capuleti e i Montecchi retourne donc aux sources du récit italien du XVe siècle, dont celui de Matteo Bandello qui avait inspiré Shakespeare lui-même. L’histoire ici narrée est donc sensiblement différente de celle du maître de Stratford.

L’urgence du travail oblige Bellini à reprendre, pratique très courante à l’époque, des extraits de ses œuvres oubliées ou boudées. On retrouve ainsi un grand nombre d’airs issus de Adelson et Salvini (1825) ainsi que de Zaira (1829). Mais l’œuvre triomphe et le compositeur retrouve une notoriété internationale. Quand la grande Maria Malibran investira le rôle de Giulietta en 1832, elle substituera au final de Bellini, trop audacieux à son goût, celui de Nicola Vaccai, plus conventionnel. Cette « trahison » n’a heureusement plus cours aujourd’hui…

  • DERNIÈRE REPRÉSENTATION À L’ORW
    JANVIER 2010
  • NOUVELLE PRODUCTION
    OPÉRA ROYAL DE WALLONIE-LIÈGE
  • AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL BELGE ET DE BEL ARTS FUND