La Vie parisienne
Jacques Offenbach

Disponibilités
Le spectacle
Les deux librettistes choisirent comme titre La Vie parisienne d’après le nom d’un magazine récent créé en 1863 se consacrant principalement aux « mœurs élégantes », aux « choses du jour » et à la vie théâtrale… Quant à Offenbach, il y chante les beautés et les plaisirs coquins de la Ville Lumière, sa ville d’adoption.
PÉTILLANT
DANSANT
GAI
PARIS XIXE SIÈCLE
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Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Gardefeu et Bobinet, séducteurs invétérés, sont snobés par celle qu’ils aiment, la demi-mondaine Métella. Ils se vengeront en séduisant de belles aristocrates fortunées. Gardefeu, déguisé en guide du Grand-Hôtel, s’occupe du baron Gondremarck et de sa jeune épouse descendus à Paris pour s’enivrer de la vie parisienne. Un riche Brésilien s’ajoute à la fine équipe. Une aventure rocambolesque et désopilante s’annonce…
Pour Jacques Offenbach, conquérir Paris fut le combat de sa carrière entière. On ne mesure plus à quel point dans son premier Théâtre des Bouffes Parisiens les arguments vantant l’ivresse et la séduction de la vie au cœur des cabarets et bals de la Ville Lumière sont nombreux. C’est alors en 1866 que le chef-d’œuvre voit le jour… La Vie parisienne, « un hymne, le plus magique qui ait jamais été chanté à la gloire d’une ville », selon le journaliste et sociologue Siegfried Kracauer.
En effet, l’œuvre, munie d’un argument très sommaire, chante à travers ses nombreuses danses et ses airs les plus frivoles, la joie de la fête, de l’insouciance et du luxe le plus raffiné… Une œuvre miroir de la société du Second Empire qui, même si elle raffole de cette sensualité à fleur de peau, garde à l’esprit une morale « puritaine » et naïve. Dans La Vie parisienne, après les frasques les plus audacieuses, tout rentre dans l’ordre et les couples se reforment comme si rien ne s’était passé… persiste alors le doux souvenir de bien pétillantes bulles de champagne…
- Dernière représentation à l’ORW : Décembre 2007
- Nouvelle coproduction :
Opéra Royal de Wallonie-Liège,
Bru Zane France,
Opéra de Rouen Normandie,
Théâtre des Champs-Elysées,
Opéra de Tours,
Opéra de Limoges,
Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie,
Palazzetto Bru Zane
Production déléguée : Bru Zane France
Décors, costumes, accessoires et perruques de Monsieur Christian Lacroix réalisés par les ateliers de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège
Éditions musicales réalisées et mises à disposition par le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française
Distribution
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Direction musicale
Romain Dumas
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Mise en scène, décors et costumes
Christian Lacroix
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Collaborateur m. sc.
Laurent Delvert
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Collaborateur m. sc.
Romain Gilbert
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Lumières
Bertrand Couderc
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Gabrielle
Anne-Catherine Gillet
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Gardefeu
Flannan Obé
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Bobinet
Laurent Deleuil
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Le Baron
Jérôme Boutillier
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La Baronne
Sandrine Buendia
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Métella
Éléonore Pancrazi
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Le Brésilien/ Gontran/Frick
Pierre Derhet
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Urbain/Alfred
Philippe Estèphe
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Pauline
Elena Galitskaya
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Joseph/ Alphonse/Prosper
Raphaël Brémard
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Mme de Quimper-Karadec
Ingrid Perruche
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Clara
Louise Pingeot
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Bertha
Marie Kalinine
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Mme de Folle-Verdure
Caroline Meng
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Orchestre & Chœur
Opéra Royal de Wallonie-Liège