Après avoir été choisi par Leonard Bernstein comme chanteur principal pour interpréter ses Chichester Psalms lors de l’inauguration de la télévision israélienne en 1968, Daniel Oren développe son intérêt pour l’opéra et la direction d’orchestre. En 1975, il remporte le « Prix Herbert von Karajan » pour jeunes chefs d’orchestre. Sa carrière prend alors un tour international. Il se produit d’abord aux États-Unis puis en Italie où il est régulièrement amené à diriger à l’Opéra de Rome puis au Teatro Verdi de Trieste, au Teatro di San Carlo de Naples et au Teatro Carlo Felice de Gênes. Depuis, il est invité par les plus grands théâtres internationaux, comme le Metropolitan Opera de New York, le Covent Garden de Londres, le Staatsoper de Vienne, le Teatro Colón de Buenos Aires, le Liceu de Barcelone, le Teatro Real de Madrid, les Opéras de Tokyo, Houston, Dallas, San Francisco, Cologne, Florence, Parme, Turin, Venise, ou encore l’Opéra National de Paris. Il dirige régulièrement l’Orchestre du Teatro Verdi de Salerne dont il est directeur musical depuis 2007. Son répertoire comprend les ouvrages majeurs de l’opéra italien mais également de la musique symphonique : il dirige de grandes formations telles que l’Accademia Santa Cecilia de Rome (depuis 1978), l’Orchestre du Maggio Musicale Fiorentino, l’Orchestre Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Philharmonique de Berlin, les Orchestres des radios de Munich, Cologne, Stuttgart, Francfort et Berlin. Parmi les temps forts de sa carrière, citons Nabucco lors de l’inauguration du Nouvel Opéra d’Israël en 1994. Il dirigera prochainement Aida et Nabucco aux Arènes de Vérone. Sur notre scène, Daniel Oren a dirigé Il Trovatore en septembre 2018.