Spectacle

Mise en scène des "Dialogues des Carmélites" : décryptage

Marie Lambert-Le Bihan, metteuse en scène, a concentré son attention sur les questions fondamentales et les intuitions des carmélites qui sont les moteurs de l’œuvre. Selon elle, la tension dramatique de l’œuvre réside dans les élans contradictoires des personnages et la mise à l’épreuve régulière de leur foi. Il en résulte une volonté de centrer sa mise en scène sur le groupe, qui évolue et prie dans des espaces distincts : arides, intimes ou ouverts à la lumière. Au sein de ce groupe, toutefois, des personnalités bien distinctes sont exaltées, comme celle de Blanche.

Maquette des décors des « Dialogues des Carmélites »

 

Montage des décors

 

« Face aux questions de Blanche, leur espérance est véritablement un combat ardu contre la peur et la souffrance, leur désir d’absolu est un événement théâtral, avant tout parce qu’il est collectif, fortifié par le dialogue et densifié par l’accomplissement d’un vœu, le choix de la mort. »

Le cadre spatio-temporel, le Couvent des Carmélites de Compiègne durant la Révolution française, est respecté et incarné par les costumes, véhicules d’une identité sociale et « uniformes » de la vie de couvent.

Maquettes des costumes des « Dialogues des Carmélites »